L'ÉCHEC DANS LE SUPÉRIEUR COÛTE 5 MILLIARDS PAR AN
Rater une année d’études dans le supérieur coûte cher, pour l’étudiant comme pour la collectivité. (...) L’objectif: mieux orienter les élèves et leur éviter l’échec, un raté qui coûte cher pour l’étudiant et sa famille et pour la collectivité. En 1ère bac (université), le taux d’échec est de plus de 60%, et monte même à 80% en médecine. Au terme de cette première année, un étudiant sur quatre jettera l’éponge…
"Et sur l’ensemble de la scolarité dans le supérieur (type long et court), seul un élève sur cinq terminera son cursus sans connaître de raté", précise encore Jean Hindriks, senior fellow chez Itinera Institute. Il chiffre le coût de l’échec dans le supérieur(côté francophone) à 5 milliards d’euros par an. "Prôner le droit à l’échec, dire qu’il est normal de rater et qu’il faut laisser le temps au temps, comme le font certains, c’est choquant", dit l’expert. "Il faut plus de moyens pour l’aide à la réussite, des auditoires plus petits, des évaluations plus fréquentes, davantage de cours pratiques." Corinne Martin, Présidente de la FEF Pour lui, il faut savoir dire dès le départ aux jeunes s’ils sont bien orientés ou pas… Et cela passe donc par un test à l’entrée."N’oublions pas que tenter sa chance à l’université sans être sûr de son choix, c’est un investissement risqué pour les parents comme pour l’étudiant.
Les premières victimes en sont souvent les enfants de milieux moins favorisés", précise Hindriks.
Source: LECHO
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